Webspam, les pratiques SEO sanctionnées par Google

Quelles sont les techniques Webspam répertoriées par Google

Google répertorie les techniques illicites (webspam) qui doivent être évitées par les sites web qui ne souhaitent pas risquer une pénalité.
Dans son Webspam Report 2019, Google présente une série de chiffres sur les techniques de spam utilisées dans le monde. Un chiffre à retenir : plus de 25 milliards de pages de spam détectées par jour. Google souhaite lutter contre ces mauvaises pratiques et  présente 13 techniques à éviter pour que son site ne soit pas pénalisé.

Contenu généré automatiquement

Le contenu considéré comme « contenu généré automatiquement » est du content spinning soit un contenu qui a été généré par des programmes, et non par l’Homme.
Exemples : texte avec des mots clés mais qui n’a aucun sens à la lecture, texte traduit automatiquement par un outil sans relecture et correction humaine, texte produit par des techniques automatisées …

Mise en place de systèmes de liens

Il est interdit de mettre en place un système de liens qui aurait pour unique but de favoriser le positionnement d’un site dans les moteurs de recherche.
Exemples : achat ou vente de lien, échanges excessifs de lien, utilisation de techniques automatisées pour créer des liens…

Création de pages de faible qualité

Ce sont des pages web qui possèdent un contenu de faible qualité : le contenu est peu informatif et n’a pas forcément d’intérêt pour l’utilisateur.
Exemples : contenu automatisé, pages affiliées, contenu détourné, pages satellites…

Utilisation des techniques de cloaking

Ce sont des techniques trompeuses qui proposent aux internautes des contenus différents de ceux qui sont présentés sur les moteurs de recherche.
Exemple : une page HTML est présentée par le site au moteur de recherche de Google mais c’est une page d’images ou de contenu Flash que voient les internautes. Des mots clés peuvent être aussi présentés seulement aux moteurs de recherche mais pas aux internautes, c’est ce qu’on appelle du « cloaking ».

Redirections trompeuses

Un internaute est redirigé vers une URL différente de celle qu’il souhaitait vraiment. Un changement d’adresse de site ou une fusion de plusieurs pages en une seule ne sont cependant pas considérés comme des redirections trompeuses.
Exemple : les internautes sur desktop accèdent à une page normale d’un site tandis que les mobinautes voulant accéder à cette même page, se retrouvent sur un autre domaine contenant du spam.

Textes ou liens dissimulés

Certains sites cachent des textes ou des liens dans le contenu d’une page dans le but d’être mieux positionnés par les moteurs de recherche sans que cela impacte le visuel de leur page.
Exemples : du texte blanc sur fond blanc, du texte derrière une image, du texte en dehors de l’écran grâce au CSS, taille de police sur 0, lien caché sur un caractère de petite taille…

Pages satellites

Aussi nommée Doorway, cette technique Webspam consiste à publier des pages qui sont conçues uniquement dans le but de favoriser le positionnement d’un site sur Google. Elles entraînent l’affichage de pages similaires dans les résultats de recherche, ce qui nuit à la recherche de l’internaute.
Exemple : plusieurs noms de domaines qui visent des régions ou des villes ciblées mais qui dirigent les internautes vers une seule et même page.

Contenu dupliqué ou détourné

Un contenu dupliqué (duplicate content) ou détourné est un contenu d’un site utilisé par un autre site sans apporter de valeur ajoutée à celui-ci.
Exemple : les sites qui intègrent juste des photos ou des vidéos d’un autre site sans proposer un contenu à valeur ajoutée qui soit associé à ces contenus multimédias.

Contribution à des programmes d’affiliation

Les sites web dédiés purement à l’affiliation sont régulièrement sanctionnés par Google car ils ne possèdent pas assez de contenu avec de la valeur ajoutée pour l’internaute. Les sites ayant recours à l’affiliation et qui présentent des avis, des notes ou des comparaisons avec d’autres produits ne sont pas sanctionnés car ils apportent des informations utiles à l’internaute.
Exemples webspam : les pages d’un site qui dupliquent les fiches produits d’un site marchand en ajoutant des liens affiliés.

Utilisation excessive de mots clés

L’accumulation de mots clés est souvent pratiquée sous forme de liste ou de groupes, et a seulement pour but d’améliorer son référencement naturel. Elle a un effet négatif pour l’expérience utilisateur lors de sa navigation sur le site.
Exemples : listes de villes pour se positionner sur des requêtes géolocalisées, répétition excessive de mots clés dans un paragraphe, liste de numéro de téléphone…

Création de pages malveillantes

Ce sont des pages où des opérations sont mises en place pour télécharger ou lancer des fichiers sur le terminal d’un internaute sans demande de son consentement.
Exemples : installation d’un cheval de Troie, de logiciels espions ou malveillants sur un ordinateur, modification de la page d’accueil d’un navigateur, manipulation de la position du contenu d’une page…

Balisage abusif des extraits enrichis

Le balisage de contenu invisible est un autres type de webspam pour les internautes, idem pour le balisage de contenu trompeur ou non pertinent ils sont tous sanctionnés par Google. Le contenu de la page d’un site doit correspondre au contenu des données structurées affichées sur les moteurs de recherche.
Exemple : un site qui présente des données structurées sur des offres de voyage aux moteurs de recherche mais qui n’a aucune page qui contient des offres de voyage.

Envoi de requêtes automatiques

Google interdit l’envoi de requêtes automatiques sans son autorisation car l’envoi de requêtes automatiques implique la consommation de ressources et le recours à des logiciels pour déterminer le classement d’un site ou d’une page web.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’ensemble des consignes transmises aux webmasters par Google.